Voici
les Principes et Valeurs
qui
sont véhiculés dans les quatre disciplines
enseignées
dans nos Dojos.
Les principes du Judo
Trois principes essentiels
et indissociables, distingués par Jigoro Kano,
guident la pratique du judo :
JU
L’adaptation.
Le premier est le principe
de la non-résistance (Ju).
Ce principe est si
étroitement lié à la discipline qu’il lui donne son nom :
faire du judo c’est s’engager
dans la voie (Do)
de l’application du
principe de l’adaptation (Ju).
Il invite à s’élever dans la
pratique au-delà de l’opposition des forces musculaires,
pour atteindre à une véritable
maîtrise des lois subtiles du mouvement,
du rythme, de l’équilibre des
forces.
Ju est une attitude.
SEIRYOKU ZENYO
Le meilleur emploi de
l’énergie.
Le second principe est la
recherche du meilleur emploi
de l’énergie physique et
mentale.
Il suggère l’application à
tout problème de la solution, la plus pertinente :
agir juste, au bon moment, avec
un parfait contrôle de l’énergie employée,
utiliser la force et les intentions
du partenaire contre lui-même.
JITA YUWA
KYOEI
La prospérité mutuelle par
l’union des forces.
Le troisième principe est
l’entente harmonieuse,
la prospérité mutuelle par
l’union de notre propre force à celle des autres.
Découlant de la pratique
sincère de deux premiers principes,
il suggère que la présence du
partenaire, du groupe, sont nécessaires
et bénéfiques à la progression
de chacun.
En judo, les progrès
individuels passent par l’entraide
et les concessions mutuelles.
SHIN GHI TAÏ
L’étude et la pratique du judo mettent
en œuvre trois éléments qui,
en quelque sorte composent la nature et la personnalité du Judoka.
Par leur équilibre ou la plus grande
importance de l’un ou de l’autre,
ils déterminent son comportent non seulement sur le tapis mais dans
la vie en général.
Ces trois éléments sont :
Shin = L’esprit
GHi = la technique
Taï = le corps
Dans l’apprentissage du judo les
grades se réfèrent donc à trois valeurs essentielles :
SHIN : (valeur de l’esprit).
Shin représente toutes les vertus
morales auxquelles doit se référer chaque pratiquant.
Il concerne aussi bien la politesse
que l’esprit du combat.
C’est en fait le caractère et la
manière d’être.
GHI : (valeur
technique).
Ghi est la forme, l’opportunité et l’efficacité de celle –ci sont
étroitement liées
pour appliquer les principes essentiels du judo.
TAÏ : (valeur
corporelle)
Taï est l’outil de l’esprit, l’adresse symbolisée par le corps, la
compétition.
il représente les
qualités physiques, la souplesse, la force.
Le Shin cité en premier, donne du sens
aux deux autres.
Cette
trilogie doit être pour tous les pratiquants une ligne de conduite.
Le Code Moral du Judo
Créé en 1985 par Bernard Midan,
sur la base du code d'honneur
du Collège National des
Ceintures Noires
proposé par Jean-Lucien Jazarin
d'après le livre Bushido de Inazo Nitobe.
La politesse,
REIGI
c'est le respect des autres.
Le courage,
YUKI
c'est faire ce qui est juste.
La sincérité,
MAKOTO
c'est s'exprimer sans déguiser sa
pensée.
L'honneur,
MEIYO
c'est être fidèle à la parole
donnée.
La modestie,
KENKYO
c'est parler de soi-même sans
orgueil.
Le respect,
SONKEI
Sans respect aucune
confiance ne peut naître.
Le contrôle de soi,
JISEI
c'est savoir se taire lorsque
monte sa colère.
L'amitié,
YUJO
c'est le plus pur et le plus fort
des sentiments humains.